Château de Monthyon - Conversation au piano et Ciné Concert
Le 23/05/2025 de 18:00 à 22:30
Musique originale, piano et textes : Jacques Cambra
18h00 - 18h40 : Conversation au piano (salon Barbara)
19h00 - 19h40 : Conversation au piano (salon Barbara)
20h00 - 21h30 : Présentation et Ciné Concert au Théâtre des Petites Bouffes
LA BANDE-ANNONCE
Il y a quelque chose de "chabriesque" dans le personnage de Crainquebille, créé par Anatole France en 1901 et porté à l'écran en 1922 par Jacques Feyder : un savant mélange d'esprit du terroir qui serait puissamment ancré dans un Paris de rêve. Pas loin du personnage de "la vie d'un simple de Guillaumin", qui serait né à la capitale.
Nulle place laissée au hasard donc, quant au choix de ce héros en particulier à présenter au public lors d’un CINÉ CONCERT LECTURE. Crainquebille s’imposa naturellement au fil d’un rapide et premier examen de la bibliothèque de Jean-Claude Brialy, amoureusement constituée par lui dans les rayonnages de son Château de Monthyon ; dans ce lieu unique dont la nature même appelle à éclairer cette double filiation du personnage : littéraire (au salon de musique / bibliothèque) et cinématographique (au Théâtre des Petites Bouffes).
Lors de cette soirée, il s’agira donc d’interroger cette double appartenance : Filiation des mots d’abord, à partir d’une adaptation originale du texte d’Anatole France, lecture accompagnée par mes notes de musique, égrenées sur le piano Erard de Barbara, Filiation des images, ensuite, pour l’habillage sonore - original et contemporain - du film muet de Feyder, que je proposerai au piano solo, nourri comme le public par la vitalité à jamais présente dans cet endroit hors du commun. Mais alors, qui êtes-vous vraiment, Jérôme Crainquebille ?
Les oeuvres
La Nouvelle : L’affaire Crainquebille d’Anatole France (France - 1901 - 110 pages), illustrations de Steinlen
Le Film : Crainquebille de Jacques Feyder (France - 1922 - 1h15)
Habituellement, ma musique est inspirée des films muets que je côtoie au quotidien. Mais cette fois, c'est la musique (le Scherzo-Valse d'Emmanuel Chabrier donc) qui m'a dirigé vers ce film, et inspiré ce montage des images.
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